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Oiseau Rare...

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Redcorp's avatar
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                                              L'OISEAU RARE

Je suis un collectionneur depuis bien des années, mais pas le collectionneur d’objets sans aucune âme dont le seul but est de prendre la poussière sur de vieilles étagères, non, ma collection est en fait un animal, une espèce animale pour être plus exacte. Pour faire plus simple, les oiseaux ont toujours fait partie intégrante de ma famille, déjà quand j’était petit, mon père avait des millions d’oiseaux dans une gigantesque volière, dont il aimait y être seul et chose étonnante il savait chacun des noms des espèces, il en payait un prix fou pour pouvoir en importer de ceux dont il appréciait le plus, mais quel joie quand je les voyais voler un peu partout. Bien sûr, à sa mort, je décidai de suivre ses traces, me consacrant à la seule chose dont il s’était tant accroché après la mort de ma chère mère.

Bien des années ont passée et je cherche toujours la chose qui tua mon père d’épuisement. Il cherchait depuis de longues années une espèce rare d’oiseau, une espèce presque éteinte ne vivant Dieu sait où. Alors à sa mort je poursuivis ses recherches et c’est par une nuit sombre, bercé par la lumière blafarde d’une chandelle, que j’y vit l’annonce, cette annonce si longtemps cherché, qui traitait de cet oiseau rare. Alors, c’est le lendemain, prit d’une hystérie proche de la folie, que je pris la route vers cet Ornithologue. Vers l’après- midi j’arrivais enfin à sa demeure, disons le, un peu démodée par le temps, mais je n’y fit pas très attention.

Donc j’y fit la rencontre d’un homme quelque peu étrange mais ô combien plus passionné que moi, je me rappelle bien qu’il avait cette manie de toujours regarder derrière lui comme s’il se sentais épié, mais je n’y fit guère attention, car à la vue de cet oiseau légendaire, je perdit comme la notion du temps. Bien sûr cet oiseau avait toute l’apparence d’un volatile normal, mais dans la couleur de ses plumes et à l’étincelle de braise qui brillait dans ses yeux je ne pouvais que détacher mon regard de cette créature ailée. L’homme me fit par de tout ce dont j’avais besoin de savoir sur cet étrange oiseau, et bizarrement j’appris qu’il devait rester dans sa cage, qui était très imposante, en tout temps et qu’il ne devait être en contacts avec aucun autre oiseaux. Je trouvais bien sûr les autres conseils aussi étranges les uns que les autres, mais bon, que voulez vous, il en savait beaucoup plus sur cet oiseau que moi! Et de plus, je remarquais qu’il ne regardait jamais cet oiseau en face comme s’il en avait une peur maladive. Je lui demandais alors où il l’avait eu et s’il en avait d’autres en liberté, et il me répondit que ce spécimen était le seul de son espèce. Je lui donnai alors un prix, et étonnamment il ne répondit rien mais me pria de ramener cet horreur chez moi, car il en avait plus qu’assez de ce volatile. Alors je reçu gratuitement ce spécimen très rare, moi qui aurait pu lui laisser toute la fortune que mon père avait accumulée toute sa vie, pour pouvoir avoir cet oiseau rare, et me voilà que je repartai en ayant perdu aucun billet. J’en fus bien heureux et repartai vers ma demeure où m’attendait la volière et ces centaines d’oiseaux.

*  *  *

Bien des semaines ont passées, sans aucune anicroche, l’oiseau se plaisait, et il semblait  n’avoir aucune difficulté à s’accommoder à sa nouvelle demeure, Je respectais chacune des recommandations de son ancien propriétaire, lui donnant à manger d’une espèce de mixtures composer de fruits et de viandes, bien étrange pour un oiseau, et ne laissant aucun contact avec les oiseaux de la volières. Plusieurs fois par nuit j’allais l’admirer dans son immense cage, je m’émerveillais devant le spectacle que donnait son plumage bleuté sous les rayons de lune, regardant son bec recourbé comme ceux des rapaces et ses serres d’un jaunes ternes, admirant sa crête au plumes recourbées d’un rouge écarlate, comme des gouttes de sang dans l’eau de son plumage. Mais le plus troublant était ses yeux, l’iris était d’un rouge de feu, dont des reflets dorés venaient adoucir ce regard aux tendances presque sanguinaires. Mais le sommeil me rattrapait et je ne fis pas attention aux yeux de ce rapace au plumage de perroquet se tourner vers la fenêtre. Et ce fut cette nuit, quand je me suis traîné avec la plus lente démarche jusqu’à ma chambre et que je me suis endormi, bercer par le hululement de la chouette dans la volière que je fis la rencontre la plus horrible et troublante de ma vie.

                                                            *   *   *

Je me réveillais en sueur, je n’entendais plus aucun son venir de la volière, même pas le hululement sécurisant de la vieille chouette. Alors intriguer je me levais, prenant au passage ma robe de chambre et un chandelier je descendis vers la volière d’un pas tremblant, je pensait que c’était des voleurs d’oiseaux, mais pourquoi, en cents ans, ils viendraient voler, là, ce soir? Sous cette pensée, je franchis la porte de la volière, en ravalant ma salive, je n’avais pas peur que les oiseaux s’échappent car ils y étaient habitués, non, se qui faisait claquer mes dents était le fait que je me sentais épié de partout, comme une proie, pourtant je savais qu’il n’y avait aucun rapaces dans cette volière, mais malgré cette évidence j’avais une peur bleue. Et ce fut en contournant un arbre, que je vis en face de moi une personne, oui, une femme, elle était assise dos à moi, je m’approchais lentement. Je remarquais les longs cheveux écarlates qui juraient tant avec sa robe d’un bleu clair qui brillait sous la lumières des chandelles que je tenais en main. C’est à ce moment qu’elle se tourna vers moi. J’eu une exclamation de terreur quand je vis l’éclat de ses yeux sur moi, un éclat de braise, rouge comme le sang, aussi sanguinaire…que….que… je tombai alors dans le néant, mon corps s’affaissa au sol comme un animal mort, mais bien sûr je n’entendis pas le froissement de la longue robe qui ressemblait, à s’y méprendre, à un battement d’ailes. Mais ce qui me fait frissonner encore aujourd’hui est le cri, le chant que j’entendis dans ma noirceur, comme un chant de la mort, une lamentation dans la nuit silencieuse, dont même la chouette semblait écouté…

                *  *  *

Le lendemain je me réveillai avec un mal de tête insoutenable. Avec hystérie, je courus vers l’endroit où j’avait mis l’oiseau rare et, ô combien fut mon soulagement, quand je vis l’oiseau en question sur sa barre de bois noir me regardant d’un regard étrange, aussi rouge que le feu. Entre ses  barreaux de fer il semblait qu’il n’y avait aucune chance qu’il aurait pu s’enfuir, mais, qui était cette femme qui était entrée par effraction dans ma volière et comment pouvait-elle? Les portes étaient toutes fermées. Je me posais tellement de questions, mais je les laissaient de côtés et vaguaient à mes occupations sous le regard pesant de cet oiseau au plumage bleu. Le soir tombait déjà et, ayant prit mon manteau et barrer les portes a double tours, je me mis a marcher sur la rue, sous la lune qui se levait déjà. Arrachant un journal a un jeune camelot, je me mis a feuilleter les pages et mes yeux tombèrent sur un article frais de la nuit dernière. Il traitait d’un Ornithologue mort la nuit dernière, par un meurtrier, tuer d’un coup de couteau au cou, les policiers l’avaient trouvé baignant dans son sang, tenant dans sa main une plume bleue. Je m’aperçus que l’homme qui y traitait était l’Ornithologue que j’avais visité pour l’oiseau rare et horrible. Que fut ma surprise quand je vis un témoignage et une photo montrant une femme grande et mince dont ses mains semblaient des serres et ses longs cheveux rouges tombant dans son dos ainsi que la longue robe bleu tombant sur le sol. J’échappais le journal sur le sol et je compris les évènements de la nuit dernière, cette femme dans la volière et cet Ornithologue assassiné et… cette plume bleu, cette femme étrange n’était autre…que…l’Oiseau Rare!!! Je fut pris d’un instant de folie, je ne comprenais plus rien et je me retournais et vit ce que je n’aurais jamais dû voir, sur le trottoir sale, un grand oiseau bleu se tenait immobile sa longue crête était d’un rouge de sang, mais ce qui me tua presque fut le fait que l’oiseau se transforma devant mes yeux ébahis, il devint une femme, la même que celle sur la photo et celle dans la volière. Elle me regarda quelques instants puis disparue dans la noirceur, me laissant sur le trottoir sale, l’ont pouvait entendre son chant lugubre, la lamentation résonna longtemps dans la nuit…

*  *  *

Je regarde le ciel, derrière la vitre de ma cellule, et oui, je suis maintenant locataire dans un hôpital psychiatrique, on ne m’a pas cru, de toute façon qui m’aurait cru, je sais seulement que les crimes n’ont pas cessé depuis cette nuit horrible, étrangement elle tue seulement ceux qui osent collectionner les oiseaux. Je sais aussi que ma volière a été détruite et que les oiseaux qui étaient présents y sont maintenant en liberté dans leurs habitats respectifs. Toute la vie de mon père et mes souvenirs se sont envolés au rythme des battements de leurs ailes. Mais je me demande ce qu’est devenu la cage de cet oiseau légendaire. Mais je sais une chose, cette créature ne m’a pas oublié, je sais qu’elle viendra pour mettre fin à mes jours tout comme elle l’a fait pour les autres. J’attends seulement de pouvoir entendre son chant de mort…



                                                FIN
Un histoire fantastique style Maupassant :P hihih

fait tard le soir vers 2heure du matin..l'insomnie ça donne de l'inspiration
© 2007 - 2024 Redcorp
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Auroraqueen's avatar
Oh my God, c'est vraiment troublant!!! J'aime trop ce genre de petite histoire, je me souvient en secondaire 5, quand on étudiait les nouvelles, j'ai lu tout les livres que le prof nous avient suggéré! Et d'habitude je lit jamais! :P C'est vraiment trop le fun!!! J'en avais écris quelques-une aussi, mais je les ai toutes perdu. Écris-en d'autres!!!!